Présentation de l'éditeur :
« François pensa : si elle commande
un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins
conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi
à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille
douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique.
La papaye
ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse…
- Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité ».
Ma lecture :
Une lecture rafraîchissante qui m'a fait penser à du Marc Lévy : de l'amour, de l'humour, de la légèreté, de la tristesse aussi, mais narrée de façon moins mélo que chez Lévy.
Une jolie petite histoire qui se lit sans y penser en avalant les petits chapitres dont certains sont simplement la définition d'un mot du Larousse ou quelques titres que les Beatles auraient pu écrire si Lennon était toujours en vie.
A lire pour la détente.