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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 00:01

Mon Tipotame Cappe&EdAuteur : Jeanne Cappe

Illustrateur : Ed

Titre : Mon Tipotame

 

Poche : 43 pages(15 mn)

Editeur : Benjamins Média

Sortie 2011

 

A écouter à partir de 2 ans.

 

Mon avis :     5 étoiles

 

 

 

 

Présentation de l'éditeur :

 

« Pourquoi Tom ne joue jamais avec moi ? » se demande Poum, le petit hippopotame en caoutchouc bleu. Lassé d’être seul, Poum se rebiffe, saute dans une voiture et fonce chercher des amis au zoo. S’il croise sur sa route, singes, perroquet, lion et même hippopotames, Poum apprendra que l’amitié est parfois là où on ne l’attend plus…

Une promenade en mots, images et sons, qui enchaîne rencontres et amusements… jusqu’à la belle surprise du retour !

 

Ma lecture :

 

J'ai pas mal de billets en retard... dont celui-ci.

J'ai rarement l'occasion de vous faire part de mes lectures pour enfants mais il s'agit-là d'une belle découverte.

Ce titre vient tout droit de la médiathèque où je viens de prendre un abonnement pour ma petite puce qui fêtera bientôt  ses deux ans. Cette première expédition à la médiathèque fut plutôt "éprouvante" pour maman... courant de droite et de gauche à la poursuite de son bout de chou grimpant, sautant, dansant, chahutant... mais lisant très peu.

Bref, j'ai fini par attraper deux titres, dont celui-ci. Et je fut très agréablement surprise.

 

Tipotame-2-.jpg

 

L'histoire est toute mignonne. Poum, le petit hippopotame en caoutchouc bleu est vexé... D'abord parce que Tom ne joue jamais avec lui, mais aussi parce qu'il n'arrive pas à prononcer son nom : tipotame, potame... Fâché, Poum s'enfuit au zoo, dans l'espoir de trouver de vrais amis. Malheureusement, au zoo les habitants ne sont pas très accueillants. Pas plus les singes, que le perroquet, le lion, ni même la famille hippopotame... Par le hasard des vents, Poum se retrouve finalement chez lui, dans le lit d'un Tom content de revoir son Popotame.

 

Le texte est tendre, les illustrations sont emplies de douceur, à l'image de Poum. La voix de Vincent Leenhardt et du petit Bérenger qui interprète Tom sont très agréables à écouter. Et pour parachever le tout, la musique extraite de la discographie de Ludovic Beier, musicien de jazz, apporte une réelle plus-value à l'album. Je vous laisse le découvrir :

 

 

 

Bref un album que maman adore, et petite puce aussi, même si les 15 minutes du CD sont un peu longues et nécessitent d'être présent pour partager cette lecture.

 

***********

Une lecture à inscrire immanquablement au rendez-vous proposé par Liyah : Mercredi, journée des enfants.

 

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 00:01

ECOLE-DES-PARENTS.jpg Auteur : Yann Autret

Titre : L'école des parents

 

Poche : 63 pages

Editeur : Lire c'est partir

Jeunesse : à partir de 8 ans

 

Mon avis :

4 étoiles

 

 

 

Lire c'est partir est une association loi 1901 qui s'est donné pour objectif de favoriser l'accès à la lecture pour tous, en commençant par les plus jeunes. Et comment s'y prennent-ils ? En éditant des livres jeunesse vendus au prix de 0,75 €. Ils ne bénéficient d'aucune subvention et ne réalisent pas de bénéfices... Cela laisse songeur... Une amie m'avait transmis le lien il y a déjà un moment, et la semaine dernière, je suis tombée sur ce livre, posé sur le coin du bureau d'une de mes collègues.

 

 

Présentation de l'éditeur :

 

Chaque matin, je réveille papa et maman pour qu'ils ne soient pas en retard à l'école. L'important, c'est de leur apprendre la discipline aux parents. Je fais ça pour leur bien, ils me remercieront plus tard.

Comme d'habitude, ils traînent. Je les gronde un peu du haut de mes huit ans, qui ne sont pas bien hauts mais en montant sur une chaise, ça va mieux.

 

Ma lecture :

 

Une amie m'avait transmis le lien vers le site de cette association : Lire c'est partir.

J'avais adoré l'idée, me promettant d'y revenir bientôt choisir un livre. Et comme souvent, le temps a passé.

Et en rentrant de congés, je trouve sur le bureau d'une collègue ce petit livre édité par l'association. Vite lu et savouré !

Je ne sais pas si tous les ouvrages de cet éditeur singulier sont de la même qualité mais j'avoue avoir été séduite. Je ne suis pas très fan habituellement des livres pour enfants, ayant du mal à me sentir concernée. Mais cette fois-ci, tout m'a plu :

   - l'humour décapant de l'auteur Yann Autret,

   - le niveau de langage utilisé qui n'infantilise pas le jeune lecteur mais l'accompagne dans la compréhension grâce à des notes de bas de page tout aussi drôles que le texte lui-même,

   - les dessins de l'illustrateur (Yann Autret toujours) qui sont très percutants,

   - l'histoire en elle-même, qui concerne à la fois les enfants et leurs parents,

   - la réflexion qui est proposée, sur le thème de l'écologie et de la marche de notre pauvre monde,

   - la vision "retournée" de la société où les parents ont pris la place des enfants et vice versa,

   - la liberté qui est laissée au jeune lecteur de tirer une quelconque morale de l'histoire : l'auteur tend bien quelques perches mais n'impose rien.

 

Je vous invite vivement à découvrir ce livre, cet auteur (qui semble avoir publié pas mal, tant comme auteur que comme illustrateur) et cette association.

 

 

Quelques extraits :

 

"On va faire la classe, tiens ! En voilà une question ! lui répond aussi sec Lila, pas gênée, comme je disais plus haut, alors que moi, jamais je n'aurais eu ce sens de la répartie, et plus tard, quand je serai grand, je ne l'aurai pas non plus." (L'école des parents - Yann Autret - Editions Lire c'est partir - page 13)

 

"Des belligérants, ce sont des gens qui se battent, qui se font la guerre. Des ennemis, quoi. Ca vient du latin "bellum" qui veut dire "guerre", justement. Le latin, c'était la langue des Romains, à l'époque des Gaulois. On en apprend, des choses, dans ce livre..." (L'école des parents - Yann Autret - Editions Lire c'est partir - page 31 - note de bas de page)

 

 

**********

 

Une lecture qui convient parfaitement au rendez-vous proposé par Liyah : mercredi, journée des enfants.

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 00:01

Ou-est-mon-tigre.jpg

Cela fait un moment que je n'ai pas participé au rendez-vous proposé par  Liyah : Mercredi, journée des enfants.

 

Cette fois-ci, je ne peux pas ne pas prendre le temps de vous proposer un petit billet sur le livre qui nous est arrivé ce matin par courrier.

 

En effet, Liyah organisait ces derniers mois un grand concours à l'occasion du 4ème anniversaire de son blog. Elle nous proposait de gagner tout un tas de livres, pour les petits et les jeunes (voire les moins jeunes...). De mon côté, j'ai opté pour des livres résolument jeunesse (pour ma petite puce de 17 mois) et c'est ce titre qui m'a été envoyé par les éditions Usborne.

 

 

Le colis est donc arrivé ce matin. Mon homme s'est jeté dessus, curieux comme pas deux. Mais il s'est vite ravisé en constatant qu'il ne s'agissait "que d'un livre" (pas de risque qu'il me pique les miens...). Quand Chloé a réalisé que c'était pour elle, elle lui a fait sa fête (au colis) ! Le carton vite expédié à l'autre bout de la pièce, elle s'est confortablement installée pour observer attentivement les 10 pages cartonnées que compte ce petit livre. Et là, nous avons détaillé le tigre (qui fait "Rrrrrr... !", si si... c'est Chloé qui le fait le mieux) : son museau (nez !), ses "oeilles", ses pattes, sa langue, ses dents et sa queue toute douce. Puis nous avons relu le même, en sens inverse, comme les japonnais, de la fin vers de début... puis de nouveau du début vers la fin... et... non, je ne vous le refais pas parce que ça a duré un bon moment ! Même à l'envers ça marche encore.

 

Bref, Chloé a adoré. Elle a même repéré le petit "ballon" en haut à droite sur la couverture (bon, ça n'a rien a voir avec l'histoire, mais c'est l'un de ses centres d'intérêts en ce moment... avec le vélo, mais là, il n'y en avait pas).

 

Donc un grand merci aux  éditions Usborne pour cet envoi, et à  Liyah pour l'organisation de ce concours et pour toutes les bonnes idées que je trouve régulièrement pour ma puce sur son blog (mes premiers achats de livres sonores, c'est grâce à elle et Chloé leur fait honneur).

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 00:01

poucette2 Présentation de l'éditeur :

 

« Il était une fois une demoiselle, haute comme un pouce, que tout le monde appelait Poucette. Une nuit, alors que Poucette dormait dans sa coquille de noix, une vilaine grenouille se saisit d'elle et l'emporta jusqu'à son étang pour la marier à son affreux crapaud de fils... » Trop d'enfants aujourd'hui ne connaissent plus les contes classiques. Ces contes qui, pourtant, aident à grandir, enrichissent l'imaginaire de milles et une créatures, fées, princesses ou dragons et apportent à la vie une morale pleine d'humour où les méchants sont punis et les plus petits récompensés. Des contes qui donnent envie d'apprendre à lire et plus tard de raconter, transmettre l'histoire à ses enfants ! Pour faciliter l'accès à cette formidable richesse de la littérature jeunesse, voilà une collection à petit prix, avec des histoires magnifiquement illustrées et surtout des textes, adaptés aux enfants, qui ont su garder l'impertinence, l'ambiance et les tournures si particulières des contes de fées...

 

Ma lecture : 

 

J'ai découvert cette collection au hasard de mes recherches de livres pour enfants sur la toile. La couverture de ce livre m'a tout de suite séduite. Et lorsque je l'ai reçu dans ma boîte aux lettres et feuilleté une première fois, mon choix s'est trouvé confirmé.

 

Je ne connaissais pas ce conte de Hans Christian Andersen, et il s'agit d'une jolie histoire qui finit bien, comme dans tous les contes. Le texte est adapté aux jeunes enfants, mais la lecture reste très agréable à l'adulte qui prendra la place du conteur.

 

Le plus de ce petit ouvrage de 12 pages, c'est véritablement ses illustrations. La place qui leur est laissée tout d'abord (une page sur deux avec une illustration en plus sur la page de texte) permet d'en faire de réels tableaux. La qualité des dessins de Kim Sejung enfin, et surtout, font de ce livre un réel plaisir pour les yeux. Je ne connaissais pas cette illustratrice, née en République de Corée et arrivée en France il y a 6 ans, mais je vous conseille de feuilleter son book qui révèle de bien jolis dessins, emprunts de douceur et de naïveté enfantine : sejungkim.ultra-book.com

 

Pour en savoir plus sur cette nouvelle collection, vous pouvez également lire l'avis de  Liyah qui semble également avoir également séduite par sa lecture de la Petite poule rousse.

 

Une dernière chose : les ouvrages de cette collection sont à 1,99 €. Il serait vraiment dommage de s'en priver !

 

 

Quelques pages :

 

Les pages sont tirées du site internet des éditions Lito que je vous invite vivement à visiter.

 

 

PoucetteA

PoucetteB

PoucetteC

© Toutes les images Copyright Anne Royer / Kim Sejung / Editions Lito

 

 

Minicontes classiques : Poucette, Anne Royer, d'après Hans Christian Andersen, Kim Sejung (illustrations) - Editions Lito, collection Minicontes classiques - 1er septembre 2009 - ISBN 978-2244405841

 

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Cette lecture est une découverte à inscrire au rendez-vous de Liyah, Mercredi : journée des enfants.

 

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 00:01

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Présentation de l'éditeur :

 

- Quelque chose ne va pas, Simon ? s'inquiéta Bella

- C'est sidérant, vraiment sidérant !

- Quoi donc ?

- Écoute bien la fiche que je vais te lire !..


Simon Klein n'en revient pas : un Choukri qui aime la musique, la grande, la " vraie ", et qui compte sur lui, le vieux professeur usé, pour la connaître mieux... cela ressemble presque à un canular ! Mais Malik Choukri veut réaliser son rêve, apprendre le violon, même s'il doit pour cela sortir M. Klein de sa triste torpeur.  

 

Ma lecture : 

 

En choisissant ce titre, j'étais sûre de faire une jolie découverte.

Petite déception cependant en recevant le livre par la poste : je m'attendais à une bande-dessinée et il s'agit en fait d'un petit livre (138 pages) comprenant quelques illustrations, très sobres, de Serge Bloch.

Cette petite déconvenue fut pourtant de courte de durée. Dès que je me suis plongée dans ce livre, j'ai été enthousiasmée ! C'est une magnifique histoire.

 

Les personnages tout d'abord, nous sont présentés de façon terriblement touchante. Le vieux professeur, Simon, qui traîne sa misère à chaque rentrée des classes. On sent à quel point chaque confrontation avec une classe est pour lui une souffrance. Bella, sa femme, si douce et attentionnée, sait garder ses distances et respecter le tempérament de son époux. Et enfin Malik, le petit dernier d'une famille algérienne, sensible et passionné par la musique et qui rêve d'apprendre le violon. Ces caractères, tous d'une très grande sensibilité, décrits avec finesse, sont la grande force de ce livre. Le dessin de Serge Bloch, en couverture, traduit merveilleusement cette émotion.

 

Et puis, il y a l'histoire. Enfin, les histoires devrais-je dire. Et même les histoires et l'Histoire ! Parce que si ce livre nous raconte la rencontre de ce jeune garçon avec son vieux professeur, il nous parle aussi de beaucoup d'autres sujets ! La place de l'individu dans le groupe tout d'abord et l'image à laquelle chacun pense devoir se conformer pour y être intégré. La peur de l'autre aussi ou cette méconnaissance de l'autre. Ces professeurs de musique du centre-ville résidant dans des maisons cossues qui ne côtoient pas les jeunes de la cité, là-haut. Et réciproquement. Ce lien entre le professeur et son élève, c'est aussi la rencontre entre un jeune garçon de culture musulmane et un vieux juif qui ne croit plus en Dieu. La rencontre entre ces deux mondes passera par les femmes, par les mères.

L'Histoire, avec un grand H, c'est l'histoire de Baba, le grand-père, pris par hasard dans les évènements de 1961 nés de la guerre d'Algérie. C'est aussi celles de Simon et de Bella, deux enfants juifs pris dans la tourmente de la seconde guerre mondiale et qui connurent les camps de concentration.

Derrière ces souffrances, la musique apparaît comme le souvenir de temps meilleurs. Le violon, lui, est un tabou dans les deux familles, et ce depuis ces périodes douloureuses.

 

Ce roman pour enfants (à partir de 10 ans) est d'une très grande richesse. La plume de Yaël Hassan est d'une très grande sensibilité, d'une grande douceur.

 

Une belle découverte.

 

 

Extraits :

 

   "Il se leva pour remettre à sa place le disque emprunté, puis revint auprès de son élève et jeta un oeil sur la pochette vide posée sur ses genoux. Du Schubert, remarqua Simon, pas mauvais choix ! Il observa alors le gamin. Les yeux fermés, un sourire accroché à ses lèvres, Malik fredonnait en dodelinant de la tête. Son visage trahissait un immense bonheur. Ce n'est pas du cinéma, se dit alors Simon, ce gosse-là aime réellement la musique !" (Le professeur de musique - Yaël Hassan - Ed. Casterman - 2010 - page 32).

 

  "Il n'avait plus rien à faire chez ces gens. Il se leva, tendit la main à Bella et salua Simon. [...]. Bella l'accompagna tandis que Simon, planté au beau milieu du salon, le regardait s'éloigner, incapable de la retenir, de le consoler, incapable de trouver les mots pour cela. Bella voulut passer sa main dans les cheveux de Malik, mais il esquiva son geste." (Le professeur de musique - Yaël Hassan - Ed. Casterman - 2010 - page 49).

 

  "Simon semblait écrasé soudain. Témoigner ! Comment Bella pouvait-elle avoir envie de témoigner, de raconter à des enfants l'indicible. Car ce qu'ils avaient vécu ne pouvaot pas être raconté. Les mots n'existaient pas pour décrire la barbarie nazie, pour expliquer l'enfer des camps d'extermination comme Auschwitz. Il regarda donc Bella, incrédule et admiratif à la fois. Et si c'était elle qui avait raison ? S'il fallait passer par le témoignage, par les mots, pour se libérer. Et si ce témoignage pouvait l'aider, lui ..." (Le professeur de musique - Yaël Hassan - Ed. Casterman - 2010 - page 102).

 

 

**********

 

Il s'agit là de ma première lecture dans le cadre du challenge Des notes et des Mots organisé par Anne, Des mots et des notes.

Nouvelle étape également du Mercredi : journée des enfants, rendez-vous initié par Liyah, et une belle plume au féminin !

 

challenge-Des-notes-et-des-mots-4   Logo-2-Mercredi-journée-des-enfants-Les-lectures-de-Liyah

 

La-Plume-au-feminin2.jpg 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 00:01

vildvevi Présentation de l'éditeur :

 

Alex, un adolescent sans histoires, entre un jour dans une librairie... sinistre. Un livre à la couverture argent l'attire comme un aimant. Première erreur : Alex l'achète. Seconde : il l'ouvre. Le titre de cet ouvrage : Le livre dont vous êtes la victime. Fasciné, Alex se voit donner des ordres, qu'il commet la fatale imprudence de suivre...

 

 

 

Ma lecture :  

Et bien sur ce titre, je n'ai rien à redire !

Contrairement au premier ouvrage lu dans le cadre de la découverte d'un auteur proposée par Pimprenelle, "Le dernier des Templiers" (cf billet précédent), je n'ai pas eu l'impression que l'histoire ne m'était pas destinée. En effet, si là encore les héros sont de jeunes ados - ce qui semble naturel pour un roman jeunesse - l'auteur parvient néanmoins à emporter un public plus large. L'inscription de l'histoire dans son contexte ne m'a pas déçue. Pas plus que les descriptions. Les 70 pages de plus ont-elles permis de faire la différence avec "Le dernier des Templiers" ? Peut-être. Restent les titres des chapitres qui ont encore parfois ce je ne sais quoi de littérature jeunesse ... (naturellement, puisque c'est de cela dont il s'agit !)

 

Pour en venir à l'histoire, j'ai été séduite. Les personnages sont consistants. Je me suis vite faite emportée par l'intrigue et son suspens. L'histoire a un petit côté thriller qui nous tient en haleine. Après l'épisode de la lecture par Alex du premier ouvrage intitulé "Héros et hurlements", je me suis d'ailleurs faite la réflexion qu'il convenait peut-être de ne pas lire ce genre de choses avant de dormir : avec moi, l'effet est immédiat !

Ici, les méchants sont vraiment méchants, le danger et les armes sont bien réels et les victimes ... mortes. C'est d'ailleurs ce qui, au cours de ma lecture, m'a laissée perplexe. Je ne m'attendais pas à cela dans un livre Jeunesse (comme quoi je ne suis jamais contente ni très au fait du rayon Jeunesse !). C'est aussi peut-être pour cela que j'ai mieux apprécié ce titre dont le contenu est finalement moins éloigné de la littérature classique adultes.

 

L'histoire permet aussi au lecteur de se poser la question des limites. Jusqu'où est-il prêt à suivre les injonctions ? A la place du héros, à quel moment le lecteur aurait-il pris la décision de dire stop ? Jusqu'où serait-il allé ? Aussi loin qu'Alex ? Pour ma part, la réponse est claire : je ne serais sûrement pas sortie de ma chambre en pleine nuit pour aller errer dans un cimetière !!! Donc avec moi, l'histoire aurait pris fin ... à la 51ème page !!!

 

Pour conclure, je dirai juste que cette lecture m'a donné un petit goût du roman de Carlos Ruiz Zafon, "L'ombre du vent", ce qui pour moi est un compliment.

 

Merci à Pimprenelle de m'avoir fait découvrir cet auteur, dont les 2 titres cités ont déjà rejoint la bilbiothèque de ma fille (pour dans quelques années ...).Tous les autres billets sont sur son blog ici.

 

 

Extrait :

 

"Pour la première fois de sa jeune vie, Alex est paralysé par la peur. S'il devait fuir, il en serait incapable, comme enfoncé dans le sol jusqu'aux épaules. L'homme ou l'animal - Alex n'ose imaginer qu'il puisse s'agir de Boris Strogonov - est tout proche et semble attendre ... mais quoi ? Malgré son sentiment d'épouvante, l'adolescent parvient à remarquer que, comme la sienne, la respiration est profonde, presque haletante. Sa frayeur lui donne la nausée. La salive lui monte à la bouche. Il serre les dents, se plaque les mains sur les lèvres, des larmes coulent sur ses joues." (Le livre dont vous êtes la victime - Arthur Ténor - Edition Pocket Jeunesse - page 65).

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 00:01

Pimprenelle et ses carnets de lecture nous invitait à découvrir, au cours de ce mois de juin, Arthur Ténor, auteur jeunesse qui m'était totalement inconnu. La note de lecture était programmée au 30 juin. Seulement, j'en ai lu deux ... Donc un billet pour aujourd'hui, Mercredi journée des enfants ... et l'autre, celui que j'ai préféré, pour demain !

 

 

9782013225816Présentation de l'éditeur :


Bien que le roi Philippe ait voulu confisquer toutes les richesses des Templiers, il n'y est pas parvenu. Il reste un trésor ignoré, même de la plupart d'entre nous. Il se trouve à Valdieu, où nous le récupérerons avant de quitter le royaume. " Telles sont les paroles de Hugues de Valperthuis à son neveu Pierre, âgé de douze ans, à qui il confie la lourde mission de retrouver le trésor caché.

 

 

 

Ma lecture :  

 

Peu habituée à la lecture jeunesse, j'ai donc peu de références en la matière. J'ai été un peu perturbée par la brièveté du texte (120 pages) et par le fait de n'avoir pas beaucoup de descriptions, tant pour situer les personnages que les lieux. De plus, j'ai, forcément, eu du mal à me mettre à la place du héros. La littérature jeunesse m'agace toujours un peu en mettant ainsi les enfants dans le rôle du héros ... Naturellement, je voudrais bien pouvoir m'identifier au personnage. Mais enfin, enfant, j'étais fan de la série des Alice, elle-même détective en herbe !! J'ai d'ailleurs croisé sur la toile un challenge nous proposant de relire nos séries d'enfant ... Peut-être vais-je y regarder de plus près.

Pour en revenir à notre histoire de Templiers, et mettant les remarques précédentes de côté, j'en ai apprécié la lecture. On se prend vite au jeu, d'autant plus que le roman s'inscrit dans une période que j'apprécie et nous fait découvrir les Templiers. J'ai été déçue d'ailleurs de ne point trouver traces de cette chapelle templière Saint-Bernard ni de Valdieu sur internet. Ce livre me fait penser à un roman pour adultes que l'on aurait adapté au lecteur collégien. Un livre, qui malgré sa brièveté, parvient à nous faire sentir l'atmosphère des rues parisiennes au Moyen-âge, la peur que connaissent nos héros, la peine également, l'amitié, l'amour, la trahison ... Le roman connaît maint rebondissements et nous entraîne sur les chemins de France à la recherche de ce trésor des Templiers : gageons que les collégiens voudront ensuite en connaître un peu plus sur cet ordre religieux et militaire.

Je tiens également à souligner le langage employé par l'auteur dans cet ouvrage. Comme je l'ai dit plus haut, je ne suis plus une habituée de ce type de littérature, mais on entend tellement de critiques sur les jeunes lecteurs d'aujourd'hui, que je suis heureuse de voir que les auteurs croient encore en eux et leur proposent un langage soutenu. Et je me dis que c'est sûrement mal les connaître que de réduire leur langue aux sms et abréviations internet diverses. En relisant certains passages pour écrire cette chronique, je me demande d'ailleurs ce à quoi je m'attendais : il est certain qu'on ne doit pas pouvoir écrire un livre avec seulement 50 mots de vocabulaire !! Sur ce niveau de langage enfin, j'ai trouvé les titres parfois en décalage avec le contenu du chapitre. Il m'a semblé que les titres étaient "enfantins" quand le texte utilise une langue plus élaborée.

Ces observations restent cependant accessoires au regard du plaisir que j'ai eu à lire ce roman. Je viens d'ailleurs de passer commande du "livre dont vous êtes la victime" ...

 

Extrait :

 

"Pierre aperçut Mine bousculée par la populace affolée et craignit pour sa vie. Marco, de son côté, était beaucoup plus aguerri à saisir les chances que lui tendait le destin. Il bondit hors du tonneau, puis sur le banc de la charette où il s'empara des rênes. Le grison avait piteuse allure. Marco fut contraint d'employer la mannière forte ; il lui piqua la croupe de son épée. La bête poussa un braiment et partit avec une vigueur stupéfiante. La carriole roula, s'immobilisa presque sous la porte où divers charretiers et marchands engorgeaient le passage. Pierre en profita pour rejoindre son ami sur le banc."

 

 

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Lecture à inscrire également au challenge Moyen-âge de Délivrer des livres. Et comme lecture pour le Mercredi, journée des enfants, rendez-vous inité par Liyah.

 

challengema21 Logo-2-Mercredi-journée-des-enfants-Les-lectures-de-Liyah


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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 15:44

108181177l.jpgMa lecture :   

 

Robert Desnos, tout le monde connaît ! Que ce soit la fourmi de 18 mètres avec un chapeau sur sa tête ou le pélican de Jonathan, ces vers nous disent tous quelque chose.

 

Ce livre, je l'ai acheté pendant ma grossesse parce que je cherchais quelque ouvrage à partager avec ma fille à naître. Je voulais un livre de poésies, avec un visuel plaisant. Je m'imaginais partager avec elle des poèmes pendant qu'elle regarderait les images : les couleurs d'abord, puis les formes et plus tard le détail du dessin.

 

Quand je suis tombée sur ce livre en librairie, je n'ai pas hésité ! Les illustrations de Laura Guéry et Julie Wendling sont tout simplement magnifiques. Aujourd'hui, ma fille a 4 mois et nous passons de longs moments à tourner les pages, moi lui lisant les poèmes de Desnos, elle subjuguée par les couleurs.

 

Je vous fais partager quelques clichés des pages qui nous plaisent le plus :

 

P6156740.JPG

 

P6156742.JPG

 

P6156743  P6156744.JPG

 

 

Bref, un vrai plaisir poétique que je vous invite à découvrir.

 

 

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Une lecture pour le Mercredi, journée des enfants, rendez-vous initié par Liyah.

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  • : J'ai souhaité placer sous de bons auspices ce blog dédié aux livres et à mes lectures. Itzamna est une importante divinité du panthéon Maya. Dieu du ciel, du jour et de la nuit, il a aussi inventé l'écriture et les livres.
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