Présentation de l'éditeur :
Nous avons tendance à oublier que les livres, éminemment vulnérables, peuvent être supprimés ou détruits. Ils ont leur histoire, comme toutes les autres productions humaines, une histoire dont les débuts mêmes contiennent en germe la possibilité, l'éventualité d'une fin. George Steiner souligne ainsi la permanence sans cesse menacée et la fragilité de l'écrit en s'intéressant paradoxalement à ceux qui ont voulu - ou veulent - la fin du livre. Son éblouissante approche de la lecture va de pair ici avec une critique radicale des nouvelles formes d'illusion, d'intolérance et de barbarie produites au sein d'une société dite éclairée. Cette fragilité, répond Michel Crépu, ne renvoie-t-elle pas à un sens intime de la finitude que nous apprend précisément l'expérience de la lecture ? Cette si étrange et douce tristesse qui est au fond de tous les livres comme une lumière d'ombre. Notre époque est en train de l'oublier. Jamais les vrais livres n'ont été aussi silencieux.
Ma lecture :
Dur dur pour moi j'avoue : je ne suis pas dans une période favorable pour lire ce type de livre. J'ai un peu la tête ailleurs et il faut quand même être concentré pour suivre cette lecture. La réponse de Michel Crépu est encore pire !
Ce que j'en ai retenu néanmoins : une présentation de l'histoire du livre à travers les époques et les lieux et au cours de laquelle on touche la fragilité du livre. A une époque où l'on s'interroge sur la pérénité du livre comme objet avec les tablettes numériques, on prend conscience que cette fragilité est née avec le livre. George Steiner nous présente également les liens moins glorieux entre le livre et l'histoire, à travers le nazisme ou la censure.
Pour ce qui est du commentaire de Michel Crépu, il faudra que je me replonge dans cette lecture ...
Une lecture à inscrire au défi littéraire de Argali.