Présentation de l'éditeur :
Lors d’un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d’un détenu dont la ressemblance avec son propre père le stupéfie et ne cesse de l’obséder. Ce prisonnier, David Wagner, est en fait son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l’autre famille, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n’évoque l’existence… Au cours de sa quête, le jeune homme comprend qu’en remontant à l’origine de la violence, c’est sa propre violence qu’on finit par rencontrer…
Ce roman a obtenu le prix Orange en 2009. Un roman haletant, au style clair, sec, dépouillé. Sans doute la grande révélation de l’année 2009. François Brunel, Le Journal du Dimanche.
Un puissant hommage à la mémoire des morts. Alexandre Fillon, Lire.
On reste abasourdi par ce torrent de violence souterraine qui peut couler sous les sourires et la bienséance. Un grand livre, vraiment. André Rollin, Le Canard enchaîné.
Ma lecture :
Un livre en deux parties : la première qui nous plonge dans l'Histoire avec un grand H à travers une histoire familiale ; la seconde partie dénoue les liens de cette famille aujourd'hui. Une
lecture très agréable, même si, de mon point de vue et contrairement à l'avis du JDD, elle n'est pas toujours si aisée. J'ai souvent dû relire la même phrase, des phrases souvent longues, menant
à de nombreuses digression. Un mélange de roman et d'analyse, voire de psychanalyse. Pas toujours si facile à suivre. Mais une fois la logique de l'écrivain assimilée, on plonge dans cette
histoire familiale à 200%. Plusieurs trames de vie s'emmêlent : celle du camp de Buchenwald, celle du quotidien d'un prof, celle de 3 hommes d'une même famille, une histoire d'amour aussi ...
enfin, des histoires d'amour, au présent et au passé.
Une belle découverte.