13 juillet 2010
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Présentation de l'éditeur
Vendée, 1792. Entre les aristocrates réfractaires à la marche de la Révolution et le peuple révolté par la Constitution civile du clergé, les
tensions s'exacerbent. C'est dans ce climat électrique qu'Emile, que l'on dit né d'une fée et élevé par un prêtre progressiste, s'est fait embaucher comme saisonnier. A Nantes, Cornuaud tente
de renouer avec les milieux du crime organisé, dont la fréquentation l'avait envoyé deux ans plus tôt par-delà les mers. Les temps ont bien changé, et les malfrats d'hier sont devenus les
fervents serviteurs d'une Révolution qui a besoin d'hommes comme lui : prêts à tout. Mais Cornuaud, pour prix d'un viol qu'il a commis sur le négrier qui l'employait, s'est fait enjominer par
une sorcière noire...
Ma lecture
Malgré mon goût pour ce type de lectures où se mêlent Histoire et surnaturel, j'ai eu du mal à avancer dans ce livre. Finalement, il ne s'y passe pas grand-chose. On rencontre la grande
Histoire à travers la "petite" histoire de deux personnages principaux : Emile, le vendéen et Cornuaud, le nantais. J'ai eu l'impression que ce premier tome servait à situer l'histoire et les
personnages. La grande Histoire traversée par ces deux hommes semblent finalement plus importante que ce qu'ils vivent eux. On voit le monde dans lequel ils évoluent avec leurs yeux. On sent
bien monter cette fureur qui transpire dans les actes dans français les plus humbles. Il s'agit de la description de la première phase de La Terreur, avec notamment la prise des Tuileries et
les massacres perpétrés courant septembre par les révolutionnaires dans les prisons françaises, parisiennes essentiellement. On découvre aussi ce culte de Mithra, souterrain et tentaculaire
dans le peuple révolutionnaire, qui a inspiré, entre autres, le bonnet phrygien de notre marianne.
Un récit lent, qui nous plonge dans la grande Histoire de la Terreur et des guerres de Vendée, dont la description est très précise et très riche.